Doku No Hana
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 Y a des jours comme ça... [Pv Kimiko]

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AuteurMessage
Teruki Nishima
~ Professeur d'E.P.S. ~
Teruki Nishima


Messages : 15
Date d'inscription : 19/04/2009
Localisation : La cour [Lyne]

Informations
Orientation sexuelle:: Hétérosexuel(le)
Classe / Emploi: Professeur
Relations::

Y a des jours comme ça... [Pv Kimiko] Empty
MessageSujet: Y a des jours comme ça... [Pv Kimiko]   Y a des jours comme ça... [Pv Kimiko] Icon_minitimeLun 18 Mai - 21:36

La merveille des premiers jours, que rêver de mieux que d’être professeur d’éducation physique ? Votre emploi du temps est un gruyère, vos cours sont souvent espacés d’une heure, et en plus de tous ces avantages il se trouve que vous faites ce que vous aimer. Cette vie n’était-elle pas magnifique ? Non en faite pas vraiment. Car toutes ces extravagances précédentes n’obéissaient qu’à une condition : les élèves… Ces enfants qui tourne ce que vous aimer en chose ridicule et obsolète, ces enfants qui un coup vous regarde avec le sourire puis vous poignarde dans le dos, puis il y a les gentils, gentils car vous ne les avez pas encore entendu dire des âneries sur vous. En fait tout ce que faisait Teruki avant de devenir lui-même enseignant, des fois le destin fait de bien drôle de choix.
Ce qu’il y avait de bien avec les écoles privées c’était que seuls quelques privilégiés –on va appeler ça comme ça- pouvaient se payer le luxe d’intégrer ces établissements pour le moins inégaux. Le professeur avait dû faire face à une surprise de taille : l’argent ne fait pas le respect. Certes, il n’y avait que des gosses de riches mais leur attitude était pour la plupart exécrable, un mélange d’arrogance, de paresse, de dédain, de… Bref tout ce qu’on trouvait dans les milieux aisés. L’envie d’en baffer quelques uns lui avait légèrement traversé l’esprit, enfin, « légèrement » était une façon élégante pour dire qu’il s’était retenu de la lui foutre en pleine poire afin de conserver plus de deux jours son travail.

Teruki n’irait pas jusqu’à dire que cette pose fut amplement méritée mais au moins elle aurait certainement le mérite de le calmer de ses émois. Agacé par le comportement de la classe qu’il venait d’avoir, le professeur Nishima marchait d’un pas furibond appuyant avec une forcé exagérée dans ses pieds ce qui eut le mérite de lui faire avoir l’air pressé. L’homme arriva en peu de temps devant la pièce qu’il avait dores et déjà visité plus d’une fois en une journée. Il souffla longuement comme pour retirer toute l’animosité qui l’avait envahit depuis son dernier cours, conscient que ses collègues n’y étaient pour rien et avaient sûrement connu pire, il préférait ne pas les embêter avec de telles histoires.
Il ouvrit la porte, un faux sourire aux lèvres comme pour s’apprêter à des salutations ou autre petites familiarités que les professeurs se permettaient entre eux. A sa grande surprise il n’y eut personne et il s’empressa de ranger ce rictus qui n’avait plus lieu d’être. C’était rare qu’un seul et unique professeur arpente ce sol, ses collègues étaient-ils si occupés que ça ? Après tout cela ne pouvait que lui profiter, à lui, le professeur de sport qui n’avait quasiment rien à faire de ses journées. Instinctivement il regarda en arrière comme pour vérifier que personne ne verrait se qu’il projetait de faire dans la minute qui allait suivre. Toujours la tête tournée il tâta son torse afin d’y déceler la boîte semi rectangulaire contenue, comme à son habitude, dans sa poche. Jetant un regard bref afin de s’assurer qu’il n’avait pas pris autre chose –malgré que de toute façon il n’y avait rien d’autre dans cette poche-ci-, il revint à cette porte close quelques instants. Teruki sortit alors –encore- une cigarette, il ne s’était plus décidé à les compter mais il passait bien entre ses mains un à deux paquets par jour.

La nicotine l’appelant de toutes ses forces, il s’approcha d’une de ces grandes fenêtres qui ne s’ouvraient que part le bas et que de quelques centimètres. Vous savez cette nouvelle mode afin d’empêcher les actes de désespoirs. Là il approcha une chaise dans un grondement aiguë et s’assit tout en allumant le bâtonnet au contenu brunâtre. Cette scène lui arracha un sourire, il se voyait aisément dans cette position caricaturale : lui sur la chaise à fumer comme un pompier, la main coinçant la cigarette à l’extérieur, mettant sa bouche au plus près de l’entrebâillement pour que la fumer ne se sentit pas à l’intérieur. On aurait dit un enfant qui tentait de cacher des papiers de bonbons acheté avec l’argent des courses que sa mère risquait de trouver dans son cartable.
Ce manège dura bien une à deux minutes avant que des pas se firent entendre. Ce n’était pas comme le remue-ménage qu’avait fait Teruki il y avait de ça quelques temps mais l’avancée de la personne paraissait vacarme dans le silence de la salle des professeurs. C’est alors que débuta la réaction la plus ridicule qui soit : paniqué par l’arrive potentielle d’une entité de forme humaine -quelle autre forme de vie se ferait chier avec chaussures ?-, le professeur souffla précipitamment le reste de fumée que contenait ses poumons dans l’ouverture minime, jeta la cigarette dans le paysage d’une pichenette, ferma la fenêtre, replaça la chaise, s’assit normalement et fit mine de rien n’était.

Pour sûr son plan avait marché : la salle ne sentait pas la clope. En tout cas son odeur à lui ne trompait pas, c’était ça d’être habitué à humer du tabac, on ne se rend même pas compte qu’on le sent à plein nez. Toujours est-il que son haleine empestait, qu’il ne le savait pas et que quelqu’un arrivait. Il crut entendre la porte s’ouvrir et machinalement détourna son regard sur la personne franchissant le seuil, Teruki lui adressa une de ces salutations conformes en tout points que pratiquait l’ensemble des Japonais. Quelques par les occidentaux avaient de la chance d’être aussi impolis… Le professeur Nishima se sentait totalement étranger à ce visage, il était, certes, loin de connaître tout le monde mais il avait néanmoins connu de visu pas mal de personnes. Manque de chance elle lui était totalement inconnu et plus l’homme vieillissait plus il commençait à haïr ces politesses exagérément fausses…
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